Face à la pandémie de COVID-19, le besoin d’innovations permettant d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle est encore plus pressant qu’auparavant.
La distanciation physique et le verrouillage économique visant à empêcher la propagation de la pandémie de COVID-19 ont modifié la vie quotidienne et la façon dont les gens interagissent dans le monde entier.
L’égalité entre les sexes – et la façon dont les gens la vivent au sein des ménages, des organisations et des communautés – découle de la façon dont les différents systèmes et structures de la société sont conçus, négociés et mis en oeuvre. Si l’on souhaite provoquer un changement positif dans ces domaines, il ne faut pas se borner à déterminer les inégalités.
Le chômage des jeunes est un problème chronique dans toute l’Afrique subsaharienne, où une part importante des jeunes sont au chômage et ne suivent ni formation ni éducation.
Le CRDI investit dans le développement de données probantes, les innovations et les politiques ayant pour but d’améliorer la santé et de prévenir les maladies chroniques au moyen de systèmes alimentaires plus sains dans les pays à revenu faible et à revenu intermédiaire.
CultiAF misera sur les succès de la première phase du partenariat et comprendra le développement de nouvelles innovations résistantes aux changements climatiques et adaptées aux sexospécifités destinées aux petits exploitants agricoles.
Des millions de personnes, et surtout les femmes, vivent avec un sentiment profond d’insécurité et font chaque jour l’expérience de la violence sous une multitude de formes très pénibles.
Faisant fond sur le partenariat formé avec le CRDI et l’Organisation des États américains (OEA), qui a donné lieu à l’établissement du Réseau des chefs de file du cybergouvernement en Amérique latine et dans les Caraïbes (Red GEALC) en 2003, le projet Innovation en matière de cybergouvernement dans les Amériques a aidé à renforcer à l’échelle régionale la capacité de produire et de diffuser des données probantes tirées de la recherche. Grâce à des activités ciblées de renforcement des capacités et de diffusion, les intervenants, tant les particuliers que les institutions, peuvent maintenant accéder plus facilement aux résultats de la recherche. Cela a permis de jeter des ponts entre les données probantes pertinentes sur le plan des politiques et les pratiques du gouvernement, ce qui fait que les citoyens jouissent désormais d’un meilleur accès aux services publics.
De 2006 à 2012, 212 organismes ont participé à des projets de recherche subventionnés par le programme Adaptation aux changements climatiques en Afrique (ACCA), et 89 % d’entre eux étaient des organismes africains. Comme il n’y avait guère d’établissements africains qui se penchaient sur les questions reliées aux changements climatiques avant la création d’ACCA, on estime que c’est là une réalisation importante de ce programme : une solide assise d’expertise africaine en exécution de recherches sur l’adaptation aux changements climatiques et en communication des résultats obtenus. Grâce au financement et au mentorat que leur a offerts ACCA et aux possibilités que le programme leur a données de travailler avec des experts reconnus sur le plan international, ces établissements et les chercheurs qui y oeuvrent jouissent maintenant de la reconnaissance des collectivités et des gouvernements d’Afrique et d’ailleurs, et l’on s’adresse à eux pour obtenir de l’information sur les interventions, les programmes et les politiques en matière d’adaptation.
Le Zimbabwe enregistre toujours des taux de pauvreté et de chômage élevés. Le CRDI appuie les travaux de l’Institute of Environmental Studies (IES) de l’Université du Zimbabwe, qui étudie les multiples facettes des défis que le pays est appelé à relever et suscite des débats et des idées sur la reconstruction et le développement. L’équipe de recherche a réalisé une enquête de référence sur la pauvreté, le bien-être et les inégalités au Zimbabwe, et a oeuvré au renforcement des capacités des chercheurs de l’IES et à la consolidation de leur contribution au redressement économique et à la croissance.
Des travaux de recherche montrent que les urgences climatiques telles que les inondations entraînent une hausse considérable des migrations intérieures au Costa Rica. L’intensification d’une urgence hydrométéorologique cause une augmentation des taux de migration d’entre 0,7 et 0,11 points de pourcentage. La migration peut donc constituer une stratégie d’adaptation possible face aux urgences climatiques, qui incitent les populations à aller s’établir à des endroits moins vulnérables.
Compte tenu du taux élevé de chômage qui sévit dans le secteur structuré d’une grande partie de l’Afrique, l’économie non structurée est devenue une source essentielle de revenus pour les ménages pauvres des zones urbaines. Bien que les migrants qui se trouvent dans les villes de l’Afrique australe ou qui en proviennent jouent un rôle déterminant au sein du secteur non structuré, les chercheurs et les responsables de politiques sous-estiment souvent leur rôle ou l’ignorent totalement.