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Soutenir la capacité d’agir et l’autonomisation des femmes en Afrique de l’Est

 

Les femmes du Rwanda, du Kenya et de l’Ouganda représentent la majorité des petits éleveurs de bétail. Elles font face à un lourd fardeau lié aux maladies très contagieuses mais évitables qui touchent leurs animaux. Les maladies du bétail comme la peste des petits ruminants, la fièvre de la vallée du Rift et la maladie de Newcastle constituent d’importants défis en matière de production. Ces maladies sont très contagieuses et, en raison du taux de mortalité élevé qui leur est associé, elles dévastent souvent l’économie reposant sur l’exploitation du bétail. Les femmes sont touchées de façon disproportionnée par ce problème, puisqu’elles sont les principales responsables des soins aux animaux malades et qu’elles ont besoin du revenu généré par leur bétail.

Faits saillants

  • Permettre aux femmes de participer plus pleinement à la chaîne de distribution et d’administration des vaccins pour le bétail en tant que décideuses, distributrices de vaccins, prestataires de services et éleveuses de bétail.
  • Former les futurs vétérinaires et conseillers en bétail afin qu’ils comprennent mieux les enjeux sexospécifiques, communiquent plus efficacement avec les agricultrices et plaident en faveur de politiques et d’activités bénéfiques aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
  • Favoriser une plus grande égalité entre les sexes, améliorer les moyens de subsistance et soutenir une croissance durable en Afrique de l’Est.

Ce fardeau pourrait être évité en grande partie grâce à la vaccination, mais les éleveuses ont rarement accès aux vaccins pour le bétail. Toutefois, dans le cadre de nouveaux travaux, des chercheurs se penchent sur des façons de réduire les obstacles auxquels sont confrontées les femmes dans l’accès aux vaccins pour le bétail. 

Obstacles sexospécifiques dans la chaîne de valeur des vaccins

De nombreux obstacles empêchent les femmes de tirer pleinement profit des vaccins pour le bétail. Ceux-ci comprennent des vaccins inappropriés, le manque de services de vulgarisation et le manque de fiabilité des structures d’administration des vaccins. Ces obstacles, de même que la capacité limitée de décider des femmes dans
leur ménage et leur communauté, sont les principales raisons du faible taux d’adoption des vaccins en Afrique.

Il faut accorder davantage d’attention aux obstacles techniques, sociaux, culturels et économiques sexospécifiques qui empêchent les femmes de contribuer à la chaîne de valeur des vaccins et d’en tirer profit en tant qu’entrepreneures, travailleuses de première ligne en santé animale et éleveuses de bétail.

Recherches participatives aux fins d’impact

L’objectif de ce projet est de cerner des moyens d’améliorer l’accès des femmes aux vaccins pour le détail et d’accroître leur participation à la distribution, à l’administration et à l’utilisation des vaccins. L’équipe du projet travaillera directement avec des propriétaires d’entreprise et des vaccinateurs pour réduire les obstacles sexospécifiques au moyen de la formation et visera à améliorer l’accès des femmes au travail rémunéré officiel en tant que travailleuses de première ligne en santé animale, vétérinaires et conseillères en bétail, de même que dans d’autres rôles au sein de la communauté.

Dans le cadre du projet, l’équipe élaborera une plateforme d’innovation en vaccins pour le bétail pour réunir les intervenants afin qu’ils puissent évaluer les problèmes et déterminer des moyens d’atteindre des objectifs communs ainsi que de mettre sur pied et de déployer davantage de services publics, de politiques et de stratégies sensibles aux sexospécificités. Les résultats produits permettront de cerner les occasions de permettre aux entrepreneures et aux petites exploitantes agricoles de contribuer aux vaccins pour le bétail et d’en tirer profit, ce qui améliorera la production de bétail et les moyens de subsistance des femmes.

Principales institutions

Ce projet est une collaboration entre l’Université Tufts aux États-Unis et One Health Central and Eastern Africa en Ouganda.

  • Durée : 36 mois
  • Budget : 1,55 million de CAD