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Le CRDI contribue à la rédaction du Rapport des Nations Unies sur l’autonomisation économique des femmes

 

    Les femmes sont souvent exclues et désavantagées dans les systèmes économiques. Outre les écarts entre les hommes et les femmes sur le plan du salaire et des autres aspects du travail, elles peuvent également faire l’objet d’un manque de reconnaissance et de protection juridique, être confinées dans des emplois précaires et être victimes de violence et de harcèlement. Au Mexique, par exemple, 80 % des 20 millions de jeunes qui sont sans emploi et ne fréquentent pas l’école sont des femmes.

    En mars 2017, le Groupe de réflexion de haut niveau des Nations Unies sur l’autonomisation économique des femmes a publié son rapport final sur les façons de combattre l’inégalité des sexes dans l’économie formelle et informelle. Le rapport lance un appel à l’action; il décrit les principales recommandations faites aux intervenants à tous les niveaux en vue d’améliorer les résultats économiques concernant les femmes et les jeunes filles. Il s’appuie également sur le rapport initial publié par le groupe de réflexion en septembre 2016, et dans lequel on décrivait sept solutions pour éliminer les obstacles systémiques à l’autonomisation économique des femmes.

    Le programme Croissance de l’économie et débouchés économiques des femmes (CEDEF) du CRDI a joué un rôle important en présentant son témoignage au groupe de réflexion. Dans le cadre du programme, la CEDEF a organisé trois consultations et rédigé des documents d’information portant sur l’entrepreneuriat des femmes (PDF, 1,4 Mo) et les femmes dans « l’économie domestique » (PDF en anglais, 204 Ko). En outre, des responsables de la CEDEF ont assisté aux deux présentations du groupe de réflexion aux Nations Unies et organisé des discussions sur la recherche d’un équilibre entre les soins non rémunérés et le travail rémunéré et le rôle des services de garde, dans le cadre des réunions de la Commission de la condition de la femme tenues en mars.

    Les principales conclusions des travaux de la CEDEF pour le Groupe de réflexion de haut niveau des Nations Unies se résument comme suit :

    • le besoin d’un plus grand volume de données, plus pertinentes, sur ce qui contribue à l’essor des entreprises appartenant à des femmes;
    • la nécessité de reconnaître le fait que les obstacles auxquels sont confrontées les femmes entrepreneures sont amplifiés par des lois discriminatoires et le fardeau en matière de soins;
    • une infrastructure et des services de bonne qualité, y compris des services publics de garde d’enfants, facilitent l’autonomisation des femmes;
    • la formation et les services sont utiles, mais ils ne peuvent à eux seuls stimuler l’entrepreneuriat féminin. L’équité entre les sexes en matière de commerce et d’approvisionnement est essentielle.

    Pour en apprendre davantage sur les contributions de la CEDEF au Groupe de réflexion de haut niveau des Nations Unies :