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Des soins de santé plus abordables au Burkina Faso, au Mali et au Niger

 

Dans les années 1980, conformément aux recommandations d’organismes internationaux, la presque-totalité des pays d’Afrique ont adopté l’imposition directe de frais aux patients comme principal mode de financement de leur système de santé. Les citoyens devaient donc débourser des frais pour recevoir des soins, ce qui a considérablement réduit l’accès des groupes les plus vulnérables aux services de santé. De nouvelles recommandations formulées dans les années 2000 invitaient les pays d’Afrique à offrir des subsides ou à abolir les frais exigés pour certains services de santé ou pour certains groupes. À ce jour, les retombées entraînées par ces réformes dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest n’ont pas été documentées.

Un projet subventionné par le CRDI et dirigé par le Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL), au Niger, et par le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), au Canada, vise à examiner les retombées de l’abolition des frais imposés directement aux patients ou de l’octroi de subsides au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Les chercheurs font état des principaux problèmes à résoudre dans les systèmes de santé de ces pays et suggèrent des stratégies qui permettraient d’améliorer l’équité en santé et l’accès aux services de santé, plus particulièrement pour les femmes, les enfants et les personnes aux prises avec le VIH/sida ou le paludisme.

La collaboration avec des partenaires régionaux d’Afrique de l’Ouest, dont MISELI, Africsanté et le Centre national de recherche scientifique et technologique au Burkina Faso, a occupé une place centrale dans le projet.

Comme il favorise une étroite interaction avec les décideurs et les fournisseurs de soins de santé d’Afrique de l’Ouest, le projet éclaire les débats sur les réformes visant créer des systèmes de santé plus équitables dans cette région du monde.

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