Le microbiome oral et intestinal et ses métabolites dérivés dans les différences entre les sexes dans la sclérose latérale amyotrophique
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie neurologique dans laquelle les personnes atteintes perdent progressivement l’usage de leurs muscles. Cela entraîne des problèmes de mobilité, de soins personnels, d’élocution, de déglutition et de respiration. La maladie s’aggrave rapidement et entraîne généralement la mort dans les trois ans suivant le diagnostic. Malheureusement, il n’existe pas de traitement pour soulager les symptômes et prolonger la survie ni de biomarqueurs pour confirmer la présence de la maladie et évaluer sa progression. Pour des raisons inconnues, la SLA touche davantage les hommes que les femmes; l’âge d’apparition de la maladie est également plus précoce chez les hommes que chez les femmes.
Il est intéressant de noter que des changements dans la composition bactérienne de l’intestin (microbiome) sont observés chez les personnes atteintes de SLA. Ces bactéries intestinales sont également intrinsèquement différentes entre les sexes, ce qui suggère qu’elles pourraient représenter un facteur important pour expliquer la susceptibilité à la maladie chez les hommes. En outre, la composition bactérienne intestinale est influencée par l’environnement et le régime alimentaire, ce qui nécessite une surveillance de ces variables. Ce projet vise à répertorier les bactéries qui sont associées aux différences de sexe dans la vulnérabilité à la SLA. Les résultats obtenus permettront de comprendre comment la manipulation du microbiome peut contribuer au développement de futurs traitements contre la SLA.
Il a été retenu aux fins de financement au cours du premier concours de recherche du Programme conjoint canado-israélien de recherche en santé – Phase II, un partenariat entre le CRDI, les Instituts de recherche en santé du Canada, l’Israel Science Foundation et l’Azrieli Foundation.