Comprendre les mécanismes oncologiques liés au virus du papillome humain et au virus d’Epstein-Barr dans le carcinome épidermoïde de la tête
Les cancers de la tête et du cou, dont les taux de mortalité sont parmi les plus élevés au monde, comprennent deux sous-types : oropharyngé et nasopharyngé. L’infection par le virus du papillome humain (VPH) est un facteur de risque de cancer oropharyngé et le virus d’Epstein-Barr (VEB) est un facteur de risque de cancer nasopharyngé. Le cancer oropharyngé lié au VPH est principalement répandu en Amérique du Nord, en Europe et en Israël, tandis que le cancer nasopharyngé associé au VEB est présent dans le sud de la Chine, en Asie du Sud-Est, en Afrique du Nord, ainsi que dans la population inuite d’Amérique du Nord. Une fois que ces virus ont infecté l’humain, on ne comprend pas complètement comment ils transforment les cellules hôtes infectées en cellules malignes.
Ce projet vise à étudier les mécanismes à l’intersection de ces virus et des cancers oropharyngés et nasopharyngés. Les résultats permettront d’enrichir les connaissances afin d’aider à trouver de nouvelles cibles médicamenteuses pouvant être utilisées en thérapie autonome ou combinatoire pour traiter les patients atteints de cancers oropharyngés et nasopharyngés. Il a été retenu aux fins de financement au cours du premier concours de recherche du Programme conjoint canado-israélien de recherche en santé – Phase II, un partenariat entre le CRDI, les Instituts de recherche en santé du Canada, l’Israel Science Foundation et l’Azrieli Foundation.