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Partenariats de recherche mondiaux pour combattre le virus de la variole simienne

 
Une petite boîte de vaccin contre la variole et le monkeypox avec trois flacons au premier plan.
SHOLTEN SINGER/THE HERALD-DISPATCH VIA AP
Le vaccin contre la variole du singe est vu en août 2022 au département de la santé de Cabell-Huntington à Huntington, ÉU.

Comme le monde a constater avec la COVID-19, si les zoonoses ne sont pas soumises à des mesures de contrôle efficaces, elles peuvent se répandre en dehors de leurs zones d’endémicité pour causer des éclosions à l’échelle mondiale. En 2022, c’est exactement ce qui s’est produit avec la variole simienne, une zoonose endémique de plusieurs régions de l’Afrique centrale et occidentale qui s’est rapidement répandue à l’échelle planétaire, y compris Canada.

Dans le cadre de la réponse canadienne à l’éclosion de variole simienne, l’honorable Harjit S. Sajjan, ministre du Développement international et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique du Canada, et l’honorable JeanYves Duclos, ministre de la Santé, ont annoncé un investissement de CAD5,5 million consacrée à deux projets réunissant des chercheurs du Canada, du Nigéria et de la République démocratique du Congo. Le financement de ces projets provient du CRDI et du Centre de recherche pour la préparation en cas de pandémie et d’urgence sanitaire des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). 

Commentant cet engagement envers la recherche sur le mpox, le ministre Sajjan a déclaré : « Nous sommes heureux que les IRSC et le CRDI joignent leurs efforts pour financer la recherche ici au Canada et dans les régions d’Afrique où le virus est endémique. Le travail de mobilisation des chercheurs du Canada et de l’Afrique occidentale et centrale nous permettra de faire de nouvelles contributions aux efforts de préparation et d’intervention en cas de pandémie. » De plus, le ministre Duclos a noté : « Toute personne au Canada et ailleurs dans le monde a maintenant expérimenté l’impact d’une pandémie mondiale. Je suis ravi du partenariat des IRSC avec le CRDI pour combattre la variole simienne au pays et dans les régions d’Afrique où la maladie est endémique. En collaboration avec des chercheurs de l’Afrique occidentale et centrale, nous pouvons concevoir des méthodes de surveillance de la variole simienne, protéger les communautés à risque élevé et prévenir les prochaines épidémies mondiales. » 

Les deux équipes de recherche suivantes étudieront la transmission de la variole simienne et évalueront des vaccins et des traitements utilisés dans le contexte de la présente épidémie, et diffuseront les connaissances générées aux autorités de santé publique, aux responsables des politiques et aux communautés à risque élevé : 

  • le Dr Darrell Tan de l’Hôpital St. Michael et la Dre Rosemary Audu de l’Institut nigérian de recherche médicale (NIMR) collaboreront à la création d’un partenariat Canada-Afrique sur la variole simienne qui travaillera avec les communautés à risque élevé pour mieux comprendre les modes de transmission de la variole simienne et évaluer l’efficacité d’antiviraux et de vaccins dans le monde réel. 

  • le Dr Jason Kindrachuk de l’Université du Manitoba et le Dr Placide Mbala de l’Institut national de recherche biomédicale (République démocratique du Congo) exploiteront les capacités du Consortium international d’intervention contre la variole simienne (International Mpox Response Consortium [IMREC]) pour cerner rapidement les lacunes en matière de connaissances, tester l’efficacité de vaccins dans des centres d’étude répartis dans neuf pays d’Afrique et cinq provinces canadiennes, contribuer à la surveillance mondiale de la variole simienne et communiquer rapidement leurs conclusions aux autorités de santé publique et aux responsables des politiques du monde entier. 

Faits en bref

  • En 2022, la variole simienne s’est propagée hors de sa zone d’endémicité, dans plusieurs régions du monde, y compris au Canada. Cela a déclenché une mobilisation mondiale et a démontré la nécessité d’approfondir les recherches sur ce virus. Le premier cas de variole simienne chez l’humain a été détecté en Afrique en 1970. 

  • En date du 25 novembre 2022, le nombre total de cas confirmés au Canada était de 1 456, la plupart en Ontario et au Québec. Plus de 70 000 cas ont été confirmés à l’échelle mondiale. 

  • L’Organisation mondiale de la santé a considéré cette épidémie de la variole simienne comme une urgence de santé publique de portée internationale.