Making Choices about Hydrogen : Transport Issues for Developing Countries

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Cet ouvrage qui arrive à point nommé traite de comment les pays en développement peuvent prendre en compte des argumentaires divergents sur l’avènement prochain d’une pile à hydrogène d’application pratique, alors qu’ils explorent les choix qui s’offrent à eux dans l’élaboration de politiques à venir.
Depuis le milieu des années 1990, de vigoureux débats ont cours sur l’émergence d’une économie de l’hydrogène et la rapidité de son avènement. Ces débats se sont principalement situés entre les responsables des politiques et les sociétés industrielles ou énergétiques des pays industrialisés. Les politiques de ces pays, ainsi que les compétences technologiques et les pratiques concurrentielles des industries visées, ont joué un rôle crucial dans la nature du débat et dans l’orientation des changements technologiques.
En ce qui concerne les pays en développement, le débat qui fait rage tourne autour des incertitudes que soulèvent les choix à faire sur la place à accorder à la pile à hydrogène dans la planification du transport. Pour ces pays, la viabilité à court terme (d’ici 2020) ou à long terme (à partir de 2050) de systèmes de transport fonctionnant à l’hydrogène est au coeur de la planification de politiques nationales en matière d’énergie, d’environnement et de transport.
Il reste de nombreux problèmes sérieux à résoudre avant que l’hydrogène ne devienne une source de carburant viable. Aucune méthode dominante pour la production, le stockage et la distribution de l’hydrogène n’a encore émergé, et le rendement des piles à hydrogène actuelles, à membrane échangeuse de protons, n’est pas concurrentiel avec celui du moteur à combustion. Cependant, les coûts diminuent et les piles à hydrogène gagnent graduellement en efficacité et en durabilité.
Les directeurs
Lynn K. Mytelka est professorial fellow à l’UNU-MERIT, à Maastricht, où elle dirige le projet de pile à hydrogène, ainsi que chercheure distinguée à l’Université Carleton d'Ottawa, au Canada. Elle fut auparavant directrice de l’UNU-INTECH.
Grant Boyle a effectué des recherches en matière de politiques dans les domaines de l’énergie et de l’environnement à l’UNU-IAS à Yokohama, au Japon, puis a été coordonnateur adjoint au projet de pile à hydrogène de l’UNU de 2004 à 2006. Il poursuit actuellement des études de droit à la Osgoode Hall Law School de Toronto, au Canada.